Ça m'intéresse Histoire, en partenariat avec Causette, publie un hors-série consacré au corps des femmes

DEPUIS QUAND VEUT-ON CONTRÔLER LE CORPS DES FEMMES ?
Hors-série en vente du 28 octobre au 28 décembre 2020

Chez Ça m’intéresse Histoire et Causette, on est un peu comme cette bonne vieille Pandore. On aime ouvrir les boîtes. Surtout quand c’est interdit. Surtout quand on nous répond : « Circulez, y a rien à voir !» Alors, on a fouillé dans les archives, interrogé des historiennes et des sociologues, pour répondre à cette question : mais depuis quand veut-on contrôler le corps des femmes ?

Pour ce 17e hors-série, la rédaction de Ça m’intéresse Histoire aborde, avec la complicité du mensuel Causette, le corps des femmes. Des articles inédits et une sélection de sujets parus dans Ça m’intéresse Histoire ou Causette composent les six chapitres. Des chapitres qui reprennent les injonctions faites aux femmes depuis plus de 3 000 ans : Cachez ce sexe ! Sois belle et tais-toi ! Faites des enfants ! Brûlez les insoumises ! Couvez vos seins ! et Domptez vos cheveux !

LA GRANDE CHRONO ouvre ce hors-série et parcourt 35 000 ans entre contrôle et libération du corps des femmes. Le sujet «en images » illustre en 6 pages le thème du scandale : Frida Kahlo, Nina Hagen, Colette, Sappho, Yoko Ono…

Sept Interviews imaginaires, réalisées avec le ton décomplexé de Causette, entraînent le lecteur à la rencontre d’Elisabeth Ire, d’Olympe de Gouges ou encore de Marilyn Monroe.

Ce hors-série se termine avec la révolte d’ouvrières contre le droit de cuissage à Limoges en 1905, et avec la bibliothèque féministe idéale.

 

Les Egyptiennes utilisaient déjà des tampons ! Dans l’Egypte ancienne, les femmes inséraient des bâtonnets dans leur vagin. Mais ils servaient à éviter les grossesses, puisqu’ils étaient entourés de lin imbibé d’extraits réputés contraceptifs, comme du miel d’acacia ou des déjections de crocodile.
Lu dans « Maudites menstrues ! » page 16 – chapitre 1 : Cachez ce sexe !


Nos aïeules ont vraiment souffert pour être belles. Au Moyen Age, elles s’épilent avec du sulfure d’arsenic. Au XXe  siècle, elles s’hydratent la peau au radium
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Lu dans « Bienvenue à l’institut de torture ! » page 36 – chapitre 2 : Sois belle et tais-toi !


En hommage à Gisèle Halimi : dans Le Lait de l’oranger, où elle revient sur son enfance, elle raconte sa grève de la faim à 10 ans pour revendiquer son droit à la lecture
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Lu dans « Gisèle Halimi, l’infatigable défenseuse de la cause des femmes », page 48 – chapitre 3 : Faites des enfants !


La chasse aux sorcières aurait fait au moins 100 000 victimes. Plus que les juges de l’Inquisition, ce sont les tribunaux civils qui ont été les plus impitoyables
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Lu dans « Haro sur les diaboliques ! » page 65 – chapitre 4 : Brûlez les insoumises !


« N’allaitez pas », dit-on aux femmes riches du XVIIe , cela abîme vos poitrines. « Allaitez ! » ordonnent au XVIIIe les esprits des Lumières, c’est naturel et meilleur pour l’enfant. Les révolutionnaires pensent que le lait maternel transmet les vertus républicaines : en 1793, celles qui n’allaitent pas sont privées d’aides financières
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Lu dans « Des seins toujours à la pointe » page 71 – chapitre 5 : Couvrez vos seins !


Le plus ancien texte sur le voile a été écrit il y a 3 000 ans, sous la dictée du roi assyrien Teglath-Phalasar Ier (1112-1074 av. J.-C.). Celui-ci demande aux épouses de se voiler, pour mieux les différencier des prostituées : « Les femmes mariées qui sortent dans la rue n’auront pas la tête découverte. La prostituée ne sera pas voilée, sa tête sera découverte. » Voilà le premier rôle du voile : préserver l’ordre social. Et, surtout, tranquilliser les hommes
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Lu dans « Depuis quand les femmes portent le voile ? » page 84 – chapitre 6 : Domptez vos cheveux !

 

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Ça m’intéresse Histoire en quelques chiffres :

60 000 lecteurs

10 ans : magazine créé en décembre 2010

63 magazines depuis 2011

6 numéros par an – 5,95 euros : prix au numéro

17 hors-séries parus depuis 2011

3 hors-séries par an – 6,90 euros : prix au numéro

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TROIS QUESTION à Cyrielle Le Moigne-Tolba, Rédactrice en chef adjointe

– Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre la rédaction de Ça m’intéresse Histoire ?
J’ai commencé ma carrière de journaliste en faisant du reportage pour National Geographic et GEO, et en crapahutant dans des expos et installations artistiques pour un magazine d’art. Mais, ayant une formation en archéologie, le temps long de l’investigation et de la recherche dans les archives me manquait. Quand Prisma Presse m’a appelée pour participer, d’abord en freelance, au lancement d’un magazine d’histoire il y a dix ans, j’ai senti que je pouvais combler toutes mes envies : j’ai foncé !

– Parlez-nous de vos lecteurs !
C’est une belle communauté très engagée : ils nous aiment et nous le disent ! 55% de femmes, 45% d’hommes, entre 35 et 55 ans en moyenne. Donc un lectorat plus jeune et féminin que le lectorat traditionnel de la presse d’histoire. Mission accomplie ! Ils sont très exigeants, nous achètent pour la promesse de nos sujets de couverture et nous jugent dès les kiosques : nous n’avons pas le droit à l’erreur. Pour le premier numéro du magazine, en janvier 2011, nous avions reçu un flot d’e-mails d’encouragement. Je me souviens de deux messages particulièrement enthousiastes : l’un émanait d’un plombier qui avait toujours été impressionné par les magazines d’histoire austères et qui avait trouvé son bonheur dans nos pages ; l’autre, d’une prof d’histoire qui était ravie de trouver, dans une revue rythmée, de quoi étancher sa soif de culture. Pari gagné !

– Ça m’intéresse Histoire aura bientôt 10 ans, que lui souhaitez-vous pour les dix prochaines années ?
Encore plus de succès ! Nous nous sommes lancés avec bonheur l’an dernier dans les podcasts, comme Des mythes et moi ou Scènes de crime, que nous écrivons, et enregistrons nous-mêmes. Nos prochains défis : augmenter notre visibilité sur Internet, accompagner davantage nos lecteurs en organisant des événements.